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Un projet national sur les mobilités durables dans les festivals
Festivals en mouvement vise à réduire l’empreinte environnementale liée au transport dans les festivals à l’horizon 2030.
En effet, 80 % de l’impact carbone d’un festival réside dans les déplacements des publics et des équipes et les solutions pour les réduire sont aussi diverses que complexes : techniques, sociologiques, politiques…
La question des mobilités est aujourd’hui centrale dans la transition écologique des structures culturelles. Elle est par ailleurs depuis longtemps au cœur des réflexions concernant les activités de programmation et de diffusion, ou l’accessibilité des lieux ou des festivals.
Fiche Mémo en téléchargement PDF
Après deux années de concertation et de mise en synergie des acteurs de la mobilité en Région Sud, le COFEES publie son guide pratique à l’attention des organisateurs d’évènements culturels.
Le guide en téléchargement PDF
Le modèle de la mutualisation pour préserver les ressources de la planète... et des structures.
L'occasion du spectacle
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Récupscène a pour but de mettre en relation les personnes qui n’ont plus l’utilité de décors, de mobilier, de costumes ou de matériel ayant servi à des spectacles avec ceux qui pourraient leur donner une seconde vie dans leurs productions.
Récupscène permet d’avoir une démarche écologique en promouvant la récupération et le recyclage et évite d’encombrer les déchetteries avec des matériaux qui peuvent encore servir.
La page internet « Comment venir » joue un rôle crucial dans la réduction de l’impact environnemental des déplacements des festivalier·es.
Télécharger les Ficelles en PDF
L’information, la communication et la sensibilisation des publics sont une clé de réussite importante d’une démarche de mobilités durables dans le secteur culturel.
BouTure, la boussole écologique de la Culture
Outil d’autodiagnostic porté par le ministère de la Culture, BouTure permet d’évaluer son niveau de maturité en matière de transition écologique. Parcours numérique simple et gratuit, il est à disposition de l’ensemble des acteurs culturels, quel que soit leur domaine d’activité, leur statut, public ou privé, ou leur taille.
Pourquoi et comment éviter la disparition de la consigne dans les festivals ?
Le gobelet consigné, apparu dans les années 2000 dans les grands évènements, est devenu le symbole de la démarche écologique des festivals. Mais depuis 2 ans, on observe un changement de stratégie avec de plus en plus de festivals qui abandonnent ce système par soucis de simplification logistique, par volonté écologique ou bien parfois pour des raisons bien moins louables. Mais alors qu’en est-il ? Quelle est le meilleur système logistique permettant d’économiser les ressources ? Comment mettre en place une consigne efficace ?
Ce mercredi 18 septembre à l’Académie du Climat, à Paris, le Centre national de la musique (CNM) et les producteurs du Snep, de l’UPFI et du SMA ont rendu publics les résultats du projet REC « Réduisons notre empreinte carbone ! » : un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre du secteur de la musique enregistrée distribuée par des acteurs français, une projection de ces émissions à l’horizon 2030, ainsi qu’une première feuille de route collective pour engager la décarbonation.
Le Réseau Compost Citoyen Nouvelle Aquitaine basé dans les Landes œuvre au déploiement de la prévention et de la gestion de proximité des biodéchets sur son territoire.
Il a récemment construit une fiche « gestion des biodéchets en festival » qui reprend les différentes solutions de valorisation des biodéchets, des conseils pour la mise en œuvre du tri en amont du festival, le jour J et des solutions de traitement.
Consulter la fiche
"C’est parfois un réflexe de festivalier : garder son gobelet consigné en plastique comme souvenir. Il est aussi tentant d’agrandir sa collection. Pourtant, c’est une mauvaise idée pour la planète. Le chargé de projet développement durable du festival des Vieilles Charrues, qui se déroule du 11 au 14 juillet 2024 à Carhaix (Finistère), nous avait expliqué les raisons lors de la dernière édition."
Dans un monde où les défis écologiques et numériques sont omniprésents, les acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) se trouvent à la croisée des chemins entre transition numérique et écologique. S'adapter et innover devient plus que jamais une nécessité, afin de répondre efficacement aux enjeux actuels.
Réaliser la transformation digitale de son organisation sans compromettre sa mission, ni son engagement envers des pratiques durables requiert une approche stratégique intégrée qui explore les opportunités, les défis et les meilleures pratiques pour les organisations de l'ESS tout en ayant présent à l’esprit les risques que la transition numérique fait peser sur l’environnement.
Auteur : Chantier MOBEELE (Frédéric SOUBEYRAND, Cyrille RENARD), DLA Auvergne-Rhône-Alpes
Publication : Octobre 2023
Centre de Ressources DLA
Transformation écologique
En septembre 2022, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, annonçait la mise en œuvre d’un plan d’action en faveur de la transition écologique du secteur culturel, responsable de 2% des émissions de gaz à effet de serre de la France – chiffre qui n’intègre cependant pas les mobilités ni la consommation audiovisuelle et numérique.
Le but de ce manuel est de présenter les différentes étapes pour reconditionner du matériel informatique, et en particulier les unités centrales. Ce manuel liste les méthodes de reconditionnement utilisées au sein du collectif Emmabuntüs.
Selon une étude (1), en 2019, le numérique mondial a été responsable 3,8 % des émissions mondiales de GES (Gaz à Effet de Serre), soit 1400 millions de tonnes de GES en 2019 (2). Les GES issus du numérique, dont le fameux CO2, proviennent de l’ensemble de la chaîne du numérique : production, fonctionnement, entretien, recyclage. Ce chiffre grandit bien sûr d’année en année, car nous sommes de plus nombreux et parce que le numérique est de plus en plus omniprésent. Ce phénomène est constamment aggravé par la surconsommation, la mondialisation, sur fond d’IA, de Métavers, de Bitcoin, etc.
Selon un article de blog de Tristan Nitot (3), dans le trio « Utilisateurs / Réseaux / Data Centers », ce sont de loin les utilisateurs qui consomment le plus d’énergie, engendrent le plus de GES, polluent le plus d’eau, consomment le plus de ressources.
Les utilisateurs, c’est nous !
Afin d’initier, développer ou pérenniser une démarche éco-responsable, il est important d’identifier et de prioriser les enjeux en y faisant adhérer le plus grand nombre de parties prenantes (directions, tutelles, partenaires, publics, artistes, prestataires…). Adopter une méthode cohérente en garantira la réussite.
Le Collectif des réseaux régionaux d’accompagnement au développement durable (R2D2) est né en 2013 de la volonté de plusieurs dispositifs d’accompagnement de mutualiser les savoir-faire et d’initier des actions collectives. Il œuvre sur les transitions écologiques et sociétales, tant pour les festivals que pour l’ensemble des événements (sportifs, de loisirs, populaires…)