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À Lampaul-Plouarzel, les Petites Folies visent les 30 000 festivaliers en 2023
Promis : à la Pentecôte 2023, le festival Les Petites Folies affichera complet, à Lampaul-Plouarzel ! En attendant de réunir 30 000 sourires sur le front de mer, Yann Autret applaudit la partition 2022.
En 2022, les Petites Folies, à Lampaul-Plouarzel, ont réuni 26 000 festivaliers pour la 10e édition. L’an prochain, l’objectif est d’afficher complet sur le front de mer. (Le Télégramme/Nicolas Ollier)
26 000 festivaliers en trois jours : vous auriez signé pour pareille affluence avant l‘édition 2022 ?
Yann Autret, directeur des Petites Folies : « En amont de l‘événement, pas vraiment. En 2020, avant l’annulation due au covid, on s’apprêtait à afficher complet, soit 30 000 festivaliers pour les trois jours. Envisager de faire moins bien deux ans plus tard, alors que dans la frustration des annulations passées, tout le monde nous disait que la prochaine fois, ils reviendraient pour une sacrée fiesta, ce n’était pas vraiment le scénario escompté. Mais après coup, quand on voit par où on est passé, quand on prend en compte l’instabilité du moment – la guerre en Ukraine, la baisse du pouvoir d’achat, les fatigues engendrées par le covid – on peut se féliciter d’une telle affluence et d’être quasi passés entre les gouttes. À voir les orages qui se sont abattus sur les Eurockéennes de Belfort (avec des blessés à la clé), on ne peut que relativiser encore plus. L’enseignement à tirer de tout ça, c’est qu’à l’avenir il faudra davantage composer avec les aléas sanitaires, climatiques, et leurs effets au plan social ; je pense notamment au bénévolat qui peut s’essouffler. Une équation assez complexe… Seule certitude, on n’ira pas au-delà des 30 000 festivaliers, côté jauge. Cela préserve le caractère familial de la fête ».
À gauche, Yann Autret, directeur du festival Les petites Folies, en compagnie de Gilles Kerebel, président de l’association qui porte le festival qui a tenu, fin mai, sa 10e édition à Lampaul-Plouarzel. (Le Télégramme/Nicolas Ollier)
On sait que les Petites Folies n‘ont pas toujours été à la noce financièrement. Cette 10e édition va-t-elle vous permettre de voir venir ?
« Toutes les factures ne sont pas encore là, mais, financièrement, l‘édition 2022 devrait nous permettre de présenter un bilan positif. On sera un peu mieux qu’en 2019, mais sans commun rapport avec l’augmentation sensible du budget. On est passé de 800 000 € à une enveloppe de 1,10 M€ ! Une flambée due notamment aux frais de matériels. On a, par exemple, multiplié par deux le linéaire de barrières, on a installé une vraie deuxième scène… Tout ça a un coût ! ».
Comment se ventilent les recettes du festival ?
« 50 % des recettes sont issus de la billetterie et environ 40 % sont tirés des buvettes et du merchandising. Les soutiens privés pèsent, eux, environ 10 % du budget total de l’événement ».
On regrette que le Département ne soit pas davantage au rendez-vous.
Il n‘y a pas de subventions publiques ?
« La commune de Lampaul-Plouarzel et la communauté de communes du Pays d‘Iroise font leur maximum pour nous aider. Mais ils le font à l’échelle de leurs moyens. En 2019, les subventions publiques pesaient 0,3 % de notre budget. Là, on attend encore des retours, mais on regrette que le Département ne soit pas davantage au rendez-vous.
Presque la moitié du Pays d‘Iroise se déplace au festival, cela mérite d’être considéré. Pour l’instant, on se sent un peu esseulés malgré nos 550 bénévoles, nos cinq permanents et les 120 intermittents qui travaillent sur l’événement. Le festival, au bout du compte, c’est une économie non négligeable… ».
Il est encore un peu tôt pour donner des noms. Les premières têtes d’affiche seront dévoilées courant octobre 2022.
Les Petites Folies tiennent à préserver coûte que coûte le caractère familial du festival. Le Télégramme/Nicolas Ollier
Pour la 11e édition, on a déjà les dates : ce sera à la Pentecôte 2023 (les 26, 27 et 28 mai).
Mais à quoi faut-il s‘attendre côté affiche ? Déjà des noms ?
« On a déjà des artistes bookés mais tant que ça n’est pas définitivement signé, on le garde pour nous. On a engagé plus d’offres que d’habitude afin de continuer à exister dans le paysage. Il faut chercher à se démarquer : nous n’étions pas complets en 2022, on espère bien l’être en 2023 ! Mais il est encore un peu tôt pour donner des noms. Les premières têtes d’affiche seront dévoilées courant octobre 2022 ».
Le rapport à la mer est une piste sur laquelle on travaille. Il y a aussi une réflexion autour d’une troisième scène
Peut-on s‘attendre à une troisième scène ou à des arrivées de festivaliers en bateau ?
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« Vous avez identifié quelques enjeux sur lesquels on travaille. Ce rapport à la mer est une piste sérieuse. Une troisième scène nous permettrait d’avoir plus d’artistes émergents et locaux. Pour autant, il ne s’agit pas de grandir : on est sur la bonne jauge. L’effort, on préfère le porter sur notre village, s’engager dans une démarche encore plus écoresponsable, quelque chose qui a du sens. On est content de notre dynamique. On sent le vent prendre dans les voiles ! ».
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