273 liens privés
"Alors que la souveraineté numérique est de plus en plus associée au potentiel du logiciel libre ou open source, les multinationales et leurs plateformes ont réussi à marginaliser les alternatives communautaires, voire à en épuiser les ressources, avec la complaisance de l’État." Christophe Masutti
une cartographie des usages et outils numériques éthiques (plus de 120 propositions !
Dans un monde où les défis écologiques et numériques sont omniprésents, les acteurs de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) se trouvent à la croisée des chemins entre transition numérique et écologique. S'adapter et innover devient plus que jamais une nécessité, afin de répondre efficacement aux enjeux actuels.
Réaliser la transformation digitale de son organisation sans compromettre sa mission, ni son engagement envers des pratiques durables requiert une approche stratégique intégrée qui explore les opportunités, les défis et les meilleures pratiques pour les organisations de l'ESS tout en ayant présent à l’esprit les risques que la transition numérique fait peser sur l’environnement.
Selon une étude (1), en 2019, le numérique mondial a été responsable 3,8 % des émissions mondiales de GES (Gaz à Effet de Serre), soit 1400 millions de tonnes de GES en 2019 (2). Les GES issus du numérique, dont le fameux CO2, proviennent de l’ensemble de la chaîne du numérique : production, fonctionnement, entretien, recyclage. Ce chiffre grandit bien sûr d’année en année, car nous sommes de plus nombreux et parce que le numérique est de plus en plus omniprésent. Ce phénomène est constamment aggravé par la surconsommation, la mondialisation, sur fond d’IA, de Métavers, de Bitcoin, etc.
Selon un article de blog de Tristan Nitot (3), dans le trio « Utilisateurs / Réseaux / Data Centers », ce sont de loin les utilisateurs qui consomment le plus d’énergie, engendrent le plus de GES, polluent le plus d’eau, consomment le plus de ressources.
Les utilisateurs, c’est nous !